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Okabe et Kurisu.


Fanart Naruto par Kanasaki

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Kanasaki (Féminin), le 04/10/2011 à 23:26
Dessin et colorisation
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Commentaire de Kanasaki :

Yo !

Voici un art qui provient de la collaboration entre Naughty Boy et moi. J'ai fait la partie de Lua, ainsi que toute la colo. Naughty Boy, lui, a dessiné la partie avec Clark *tousseKiritsugutousse*. Faites attention. Le commentaire va être hyper long.

Bref, cet art réuni l'histoire de Lua et de Clark. Oui, les chefs n'avaient toujours pas d'histoire, alors que je vous force à en faire une ! Maintenant, il n'y aura plus aucune excuse, tous membres désirant rejoindre l'AC-ASK devra se créer un background derrière son personnage original. ^-^
Vous saurez enfin qu'est ce qui s'est passé pour que Clark et Lua deviennent comme ça. Mais pas encore pour l'AC-ASK. L'explication de la création de l'AC-ASK viendra dans...

Suite au prochain épisode.

PS : Eh oui, Lua est tellement d4rk.

Commentaire de Naughty Boy :

Hello !

Alors comme l'a si bien décrit Kanasaki, cet art se trouve être en fait une collaboration. Donc je n'ai juste fait que le line des deux Clark et de son ravisseur. Je peux remercier Kana d'avoir fait ma colo parce que j'avais commencé à faire un truc mais j'ai lâchement abandonné par pure flemme (et aussi parce que les colos type anime je n'y arrive pas, hum).
L'histoire m'a bien saoulé mais bon, elle est terminée et j'ai raccourci pleins de moments parce que je suis un adepte de la procrastination. *OUF*

Vous saurez plus tard le pourquoi et du comment de la création de l'AC-ASK. x)

Non, Clark ce n'est pas Kiritsu*tousse*, C'est Oka... ==> []
Et Lua est d4rk et manly.

Ah oui, pour te répondre nathéo, Clark maîtrise tous objets contondants mais il se promène la plupart du temps avec un bâton. Voilà.

*Jingle de Steins;Gate*
Gate of Steiner !
Tu tu ruu ~~ !!

Matériel :

Dessin sur papier, encrage sur ordi, colo sur ordi.

_____________________
Histoire de Lua :



L’éternelle pluie torrentielle s’abattait encore sur le village caché d’Ame. Sous cet immeuble de tôle, chaque goutte d’eau émettait un lourd son aux oreilles aiguisées de la gamine. Ne jamais baisser sa garde. Garder ses sens en éveil constamment. Ces phrases résonnaient presque comme une chanson dans sa tête. Chaque ninja, par tradition, était entraîné intensivement, aux techniques les plus noires : le genjutsu, l’assassinat… Et elle n’en faisait pas exception. Depuis sa naissance, elle était destinée à devenir une « mercenaire », comme la plupart de ceux qui vivaient ici. Cette nuit, allait encore être sans sommeil.

Le lendemain matin, quelques rares éclaircies éclairaient le visage de la jeune fille. Une lumière aveuglante, malgré la faible luminosité. Habituée à l’obscurité, elle cligna des yeux plusieurs fois avant de s’habituer à la lumière naturelle. Après quelques étirements, elle s’habilla rapidement d’un pull à capuche ainsi que son habituel masque, quittant la petite chambre. Avant de franchir le seuil de sa porte, elle senti le contact du métal froid sur sa gorge :
« Tu baisses ta garde, Lua…
- Vous n’allez pas me tuer de toute façon. »
Une petite goutte de sang perla sur son cou. Puis, l’homme retira le kunai rapidement avant de le rengainer dans une de ses pochettes.
« Qu’est ce que tu en sais. Tu ne dois jamais faire confiance à quelqu’un, tu le sais très bien.
- Bien sûr que je le sais. Je ne fais confiance qu’à moi-même et mes instincts. Je me suis faite confiance, et j’ai eu raison. »
L’homme poussa alors un soupir exaspéré, devant une réponse aussi impétueuse. Mais il n’y pouvait rien. Elle était comme ça. Ou, la société l’avait rendue comme telle. Froide. Une machine destinée à obéir. Une fille sans caractère.
« Plus rapide ! Mais tu fais des mouvements inutiles ! Encore un peu et n’importe qui t’aurait déjà tranché la gorge. Bon sang, soit plus sérieuse, Lua !
- Je fais ce que je peux, maître !
- Ce que tu peux ne suffit pas. Tu dois exécuter ce que tu ne peux pas faire. Ce n’est que comme ça que tu pourras progresser. »
Encore les toujours et mêmes remarques. Se dépasser. La rapidité, la furtivité, l’habilité. Les aptitudes physiques primaient dans ce monde. C’est ce que son maître lui répétait constamment. Ceci, était une séance d’entraînement comme une autre. Il avait beau être sévère et exigeant avec elle, ce n’était pas moins le seul lien « fort » qu’elle partageait. D’ailleurs, mis à part les cibles à assassiner, la gamine ne voyait pratiquement personne. Son monde, était situé dans la petite chambre en tôle. Puis, la routine pris rapidement le dessus. Malgré une vie mouvementée, Lua n’en resta pas moins victime de son quotidien, dans cette constante odeur de pluie.

Quelques années plus tard, la kunoichi devint un assassin aguerri, comme tout le monde. Ayant enfin obtenu le droit de partir en mission « seule », cela allait être la première fois qu’elle arpentait les villes sans son maître. Son maître dont elle n’en sait toujours pas le nom. Cependant, un lien très fort les liait, du fait qu’il soit la seule personne qu’elle avait côtoyé pendant son enfance.
« Dites-moi maître, vous ne m’avez toujours pas dis votre nom depuis tout ce temps.
- Information confidentielle ma petite.
- Mais ! Vous aviez promis que vous me le direz une fois que j’aurais atteins la majorité…
- 18 ans… Ce n’est pas considéré comme l’âge adulte. Tu n’as encore rien vu. »
Lua s’apprêta encore à prononcer quelques mots, mais elle renonça rapidement. L’expression de son maître la mis mal à l’aise. Simulant une moue boudeuse, elle se retourna et croisa des bras. L’homme, quant à lui, esquissa un maigre sourire avant de quitter la pièce.
« Au fait, songes à couper tes cheveux ; ils sont bien trop longs.
- Je ne fais pas confiance aux gens qui coupent. Imaginez, s’il tente de me tuer, avec sa paire fourbe de ciseaux… »
La jeune femme fut coupée par un rire sonore.
« Tu aurais peur des coiffeurs ? dit-il dans son hilarité.
- Quoi ? Non, ce n’est pas vrai, ce n’est pas comme si j’avais peur des coiffeurs… répondit-elle, légèrement embarrassée.
- Et, si c’est moi qui te coupais les cheveux, tu ferais quoi cette fois, hum ?
- Je… »
Mais Lua ne répondit rien d’autre. Cependant, le maître avait parfaitement compris ce qu’elle voulait annoncer. De sa main gantée, il ébouriffa les longs cheveux violets de la jeune femme.
« Arrêtez ! Vous savez combien de temps je mets à les entretenir !
- Toujours aussi sérieuse à ce que je vois… Donc, j’ai une idée. Une fois qu’ils toucheront le sol, tu viendras me voir, et je m’occuperais de toi. »
Lua regarda plusieurs fois son maître, incrédule. Au bout d’un petit moment, elle acquiesça d’un hochement de tête. Avec ça, encore une promesse de scellée. Mais au fond de la jeune femme, elle savait au combien cet homme était réfléchi, et qu’il tiendrait toujours ses serments, du plus important au plus insignifiant.
« De toute façon, vous ne pouvez pas me les couper, vous êtes aveugle… » Songea-t-elle dans un murmure. Elle espérait qu’il n’avait rien entendu de tout cela.

Plusieurs semaines après, la routine reprenait son cours. Malgré le fait qu’elle pouvait maintenant travailler seule, sans l’aide de son maître, cela ne changeait pas par rapport à d’habitude, omettant le fait qu’il n’y aurait plus quelqu’un pour la supporter en cas de danger. Les taquinages incessants de son professeur lui manquaient. Et les missions de rang S lui étaient toujours inaccessibles. C’est alors, qu’un jour, elle décida de le suivre, curieuse de savoir ce qu’il faisait en dehors du temps qu’il passait ensemble. Bien que depuis leur dernier dialogue, elle ne l’avait pas revu, elle était destinée à le revoir. Etrange. Mais bon, soit. Il lui arrivait souvent de disparaître pendant quelques semaines, voire quelques mois avant de revenir.
Afin de se renseigner sur les missions qu’il entreprenait, Lua entra par effraction dans la demeure de son professeur. Par ailleurs, cela allait être la première fois qu’elle verrait son lieu d’habitation… Un sentiment d’excitation à celui de la peur se mêlait dans le corps de la jeune femme. En savoir plus sur son maître… Sur sa vie. Elle savait qu’en faisant cela, elle bravait des interdits, et brisaient quelques promesses, mais la curiosité envahissait la presque adulte, bloquant toutes les craintes et angoisses des conséquences.
De ses mains habiles, elle crocheta la serrure et ouvrit doucement la porte. L’odeur de la pluie envahissait ses sens. Une odeur bien caractéristique de son maître. Cependant, la maison… Etait constituée d’une seule et même pièce. Elle ressemblait étrangement à sa chambre : contenant le strict minimum de survie. Une salle d’eau, un coin pour se nourrir, et un lit. Amegakure avait beau être une ville très avancée technologiquement, peu en bénéficiaient. Mais le coin qui l’intéressait le plus était son bureau. Une plaque de tôle bondée de paperasse. Un désordre total. Qu’elle entreprit de fouiller. Il y avait de tout, des tracts, des annonces pour missions, et par-dessus tout, énormément de lettres. Et toutes adressées à la même personne. Qu’est-ce que c’était ? De simples mots, de courtes phrases… Quelles étranges lettres. Habituellement, on marquait le plus d’informations possibles sur ce bout de papier, mais apparemment, ce n’était pas dans les mœurs de son professeur. Mais, quel était son interlocuteur ? Un homme ? Une femme ? Un… Autre lien qu’elle-même ? Le fait de savoir ceci la rendait presque jalouse. Elle pensait qu’ils étaient similaires. Qu’ils n’avaient pas besoin de liens, d’amis, même, de famille. Elle fit le vide dans sa tête. Le bruit de la pluie s’amplifiait. Ses yeux, se posèrent sur une feuille. Une feuille parmi tant d’autres. Elle n’aurait jamais pu la voir, et pourtant, elle l’a vu. Un message. Un message qui lui était adressé. Lorsque Lua dégagea ce papier des autres, il s’avérait que ceci était une enveloppe, non scellée. Il fallait juste faire glisser le papier à l’extérieur.

« Ma chère élève,

Si tu lis cette lettre, c’est que tu auras perdu patience sur tout ce que je te cacherais. Je te comprends, bien sûr, après tout, je n’ai jamais été très clair à propos de mon identité. Mon prénom ? Mon nom ? C’est à toi de la deviner. Au fond de toi-même, je sais que tu le connais. Après tout, je te l’ai déjà dit, il y a déjà quelques années. Tu es une fille intelligente, Lua.

Si tu lis cette lettre, c’est également que je serais parti dans un endroit lointain. Ton maître s’est entraîné dans des situations peu désirables, rester ici n’en ferais que gonfler le poids que j’ai sur mes épaules. Je ne veux pas que tu partes avec un problème sur le dos, si on apprend que je t’ai élevée. Si ça se trouve, je suis déjà mort. Ou gravement blessé. Qui sait ce que le destin me réservera.

Si tu lis cette lettre, c’est que tu seras déjà adulte, Lua. Les promesses que je t’ai faites, j’ai bien peur de ne pas pouvoir les tenir. A toi de trouver quelqu’un à qui tu feras assez confiance pour te confier à lui. Et, pour s’occuper de ce problème de cheveux. Je te le dis, ils sont bien trop longs. Tu pourrais même marcher dessus pendant une mission. Ca serait ridicule, non ?

Je ne vais pas tourner autour du pot. Je ne peux plus m’occuper de toi. Je ne peux plus te revoir. Ni te parler. Ni te toucher. Je n’en ai plus le droit. Un mot d’adieu à travers une lettre, c’est tellement cliché, mais c’est le seul moyen que je dispose pour te le faire parvenir. Tous les messages qui sont sur mon bureau, t’aideront à me trouver. Bien que j’espère que tu ne me trouveras jamais. La première chose que j’ai à te dire pour le moment, c’est que je ne suis plus à Amegakure. Une ville de pluie, c’est bien triste.

Pars, Lua.
Ceci n’est pas ton univers.
Tu mérites bien plus que cela. »

Sur ces mots, la lettre termina. Mais Lua… N’était pas satisfaite de cette réponse incomplète. Il se moquait d’elle, c’est bien cela ? Une lettre. Une lettre quoi ! Il y avait bien d’autres moyens de prévenir qu’il partirait ! La moutarde commença à lui piquer du nez. Tristesse ? Non. Mélancolie ? Non plus. Un sentiment de colère déferla en elle. Elle voulait tout déchirer, tout éclater, effacer tout ce qui serait synonyme à son professeur. Mais elle ne pouvait pas. Des larmes lui coulèrent le long des joues. Les gouttes qui tombaient sur la lettre diffusaient l’encre bleue sur le papier. Son maître… N’était vraiment plus ici. Mais il doit être encore vivant. Après tout, il était tellement fort. Lua avait du mal à voir son professeur vaincu. La fille à la chevelure violette essuya rapidement ses larmes, et commença à fouiller de fond en comble la pièce. Elle prit toutes les lettres adressées à la personne inconnue, les lis une par une, essayant de déchiffrer n’importe quelle information pouvant l’aider à retrouver son maître. Mais, tout ce qu’elle trouva, était un nombre innombrable de données dont elle n’en comprenait pas le sens.
Lua passait plusieurs jours dans la pièce. Et ses recherches portèrent leurs fruits. Mais pas à propos de son maître. Elle finit par trouver une cale située sous une plaque de tôle, qui n’était pas fixée. Après y avoir jeté un coup d’œil, elle pu voir une arme. Cette arme. C’était celle de son professeur. La lance qu’il avait lui-même nommé Gae Bölg, pour une raison qu’elle ne savait pas, et elle n’avait pas envie de le savoir, dans quelles circonstances elle aurait pu avoir un nom aussi kitch et cliché. Sur le sol, une note.
« Je te lègue ma lance. Elle ne m’est plus d’aucune utilité. »
Quoi ? Lui ? Léguer la lance qu’elle n’avait pas même le droit de toucher ? Encore une fois, dans quelles circonstances aurait-il pu quitter cet endroit. Les objets qu’il chérissait le plus étaient restés dans cette maison. Mais soit. Il souhaitait qu’elle la prenne, elle empoigna l’arme. C’était plus lourd que prévu.
Cela faisait à présent des semaines qu’elle faisait des recherches. Et tout ce qu’elle savait, maintenant, c’est que son maître se trouvait dans le pays du feu. Le pays le plus grand et le plus riche. Lua brûlait d’impatience à quitter ce village. L’odeur de la pluie omniprésente lui faisait rappeler son maître. Elle quitta la pièce, après avoir pris les papiers qui contribueraient à retrouver son professeur, et armée de sa nouvelle lance. Ayant grandi sous son enseignement, les techniques contendantes n’avaient plus de secrets pour elle. Ensuite, elle rentra dans sa chambre, qu’elle avait abandonnée depuis un mois et demi. L’humidité envahissait la pièce, et l’odeur de la poussière mouillée embaumait ses sens. Pas désagréable comme parfum. Sachant qu’elle ne reviendrait plus avant un bon bout de temps, elle prit son sac de voyage, le plus de vêtements possibles. Pour l’occasion, elle mit son habituel pull à capuche, ainsi qu’un pantalon délavé, des bottes de pluie, et son habituel masque. Rituel : l’air de cette ville n’était vraiment pas respirable. Cacher son identité était monnaie courante.
La pluie frappait toujours les immeubles de métal. Lua fit une halte, et écouta une dernière fois le bruit de chaque goutte frappant le sol. Si ça se trouve, elle n’allait plus revenir pour un bon moment. Sa ville natale. Cette odeur si particulière allait lui manquer, cette fragrance qui lui rappelait son très cher maître. Ainsi, sans jeter un regard derrière, elle avança d’un pas déterminé, à quitter son village.
Au revoir, Amegakure.

La vie à l’extérieur était tout autre chose. A peine sortie de sa ville, l’atmosphère habituelle qui régnait dans l’air s’estompait peu à peu, et la fraiche humidité laissait place à un air chaud et sec. Habituée au froid, la chaleur commençait à se faire ressentir. Elle décida donc d'ouvrir sa veste à capuche , laissant transparaître un débardeur court d’un blanc délavé. Les paysages s’enchaînaient ; des paysages que la jeune femme voyait rarement. De la ville technologique, passer à une étendue de nature verte… Comme si elle entrait dans un autre univers. Tout était sublimé à son regard ; les couleurs étaient plus éclatantes que jamais, le ciel n’avait jamais été aussi bleu. Déstabilisée par tant de découverte, elle continua à marcher, sans arrêt, oubliant la faim et les besoins du corps humains. Malgré tout, aussi fort son esprit pouvait être, son corps commençait à réclamer du repos et de la nourriture. Cependant, chose étrange qu’elle discerna, il n’y avait toujours aucun signe de vie. Pour le moment. Après s’être nourrie de choses qu’elle avait trouvées comestibles, elle continua son dur périple jusqu’à atteindre un petit village.
L’ambiance était totalement différente. Une sorte de tiédeur émanait de chaque personne vivant ici. Il n’était pas très avancé, et les bâtiments paraissaient primitifs comparés à ceux d’Amegakure, pourtant, les gens ne semblaient pas réticents à vivres sous ces toits, chose qui choquait Lua. Des marchés de bas étages, ventes à la sauvette… Et surtout, aucune personne, présente ici, ne semblait se méfier les uns des autres. Presque une confiance aveugle entre chaque habitant régnait. Soucieuse de ce qui pourrait lui arriver à cause de son apparence divergente par rapport aux autres, elle enleva sa capuche, ouvrit sa veste, montrant le simple débardeur court blanc, et enleva son masque pour le fourrer dans une de ses poches. Maintenant, elle se fondait un peu mieux dans la masse. Elle pouvait aller chercher son maître, sans se soucier d’autre chose. Avec un ruban rouge, elle leva ses cheveux en une queue de cheval haute, et les attachèrent.

Trois ans après l’incident, âgée de vingt et un ans, Lua arpentait toujours le monde à la recherche de son maître aveugle, dont elle n’en savait pas le nom. La kunoichi demandait à son entourage, si ils avaient vu un ninja sentant la pluie, mais avec aussi peu d’informations, peu de chances qu’ils l’aident dans son périple. De plus, maintenant qu’elle ne gagnait plus d’argent, elle restait toujours sur la paille, mangeant le strict minimum. Cela faisait également depuis trois ans qu’elle portait les mêmes vêtements. Ils étaient devenus troués, délavés, et même une fois propres, ils avaient toujours un aspect négligé. Le soleil, lui avait rendu le bout de sa longue chevelure plus claire, et ses yeux, habitués à l’obscurité, perdirent de leur efficacité face à tant de lumière. De ce fait, elle fut obligée de porter des lunettes. Lua n’avait même plus l’air d’une femme. Juste un animal aigri par le temps. Face à cette chaleur, elle s’attachait toujours négligemment les cheveux en une queue de cheval haute, évitant également que ceux-ci ne tombent par terre, pour ramassant la saleté omniprésente du sol.
Depuis qu’elle avait fait cette promesse avec son maître, une fois qu’elle l’aurait retrouvé, la kunoichi se ferait couper les cheveux par lui-même. D’ailleurs, il était temps, cela faisait déjà depuis trois mois qu’ils étaient trop longs. Mais à force de traîner dans un environnement calme et paisible, ses pensées devinrent complètement différentes. A présent, elle arriver à songer à des choses futiles, comme maintenant, au lieu de se préoccuper à sa survie et à l’assassinat. Marchant encore nonchalamment, elle décida de rentrer dans un bar ; un lieu habituel où elle récoltait des informations, sans trop d’encombres. Les gens, une fois saoul, pouvaient déblatérer les plus précieuses perles aux mensonges les plus exécrables.
Une fois rentrée, elle découvrit au combien le bar était bondé. Quelle horreur. Une heure de pointe ? Une fête ? Elle n’en avait strictement aucune idée, mais c’était le seul endroit où elle aimait traîner fréquemment. Elle s’assit à sa place habituelle, au fond, près du mur, afin de faire passer les informations de la manière la plus discrète.
« Barman, avez-vous récupéré les informations que je vous ai demandées ?
- Les temps sont durs, Lua. Au fur et à mesure que la société avance dans le temps, le mensonge et les secrets deviennent de plus en plus courants.
- Epargnez-moi vos métaphores douteuses, et venez-en droit au but.
- D’ailleurs, tu ne devrais pas changer de vêtements, hum ?
- Quoi ? Ils sont très bien comme ça. Ce n’est pas comme si j’avais le temps d’aller faire des achats ! » répondit-elle, croisant des bras
Cependant, avant d’avoir pu avoir une réponse, un homme de grande taille, vêtu d’un costume noir à cravate blanche, vint s’assoir à côté d’elle. Sans rien dire. C’était trop près ; il pouvait entendre tout ce qu’elle disait au barman. Gênée par cette insuffisance de place occasionnée, elle décida, malgré son manque d’éloquence, d’adresser la parole à cet homme :
« Excusez-moi. Pouvez-vous vous assoir autre part ? Ma conversation avec le barman est intime et importante, et je ne souhaite pas qu’elle soit entendue, ou tout synonymes à ce mot. Dit-elle, dans un ton monocorde.
- Non, je refuse. Dans les règles de cette société, il semble tout naturel que certains mots essentiel manquent dans votre phrase. « S’il vous plaît ». N’est-ce pas ? »
Lua resta coi devant une réponse aussi concise et surtout, de refus. Alors que l’homme ne lui avait pas encore adressé un seul regard, elle, le fixait d’un œil mauvais.
« La moindre des choses est de regarder la personne avec qui on parle, n’est ce pas, monsieur politesse. Vous devriez bien connaître ceci. »
A ce moment là, ces mots impétueux interpellèrent l’inconnu, qui tourna ses yeux bleu outremer vers la jeune femme. Dès lors qu’il posa le regard sur elle, son expression changea complètement. L’homme pris le premier objet lui tombant sous la main, et le pointa sur la gorge de Lua. Quant à elle, pointa un kunai également sur le cou de l’adulte. Vieux réflexe. Un regard perçant s’échangeait entre les deux personnes aux couleurs inversées. Ils ne se quittèrent pas, jusqu’à que le barman annonça :
« Oh là, ça suffit vous deux. Si vous désirez vous battre, faîtes ça dehors. Il y a déjà assez de monde comme ça, alors si un conflit éclate, je préfèrerais que cela se passe ailleurs. »
Ils tournèrent leurs têtes vers l’orateur, et rengainèrent leurs armes.
« … Comment t’appelles-tu, petite ? dit soudainement l’assaillant.
- Pourquoi te le dirais-je ? répondit-elle, l’air incrédule.
- Pour que je ne te croise jamais plus.
- Lua. Rétorqua-t-elle d’un ton monocorde.
- Très bien. Je prends note. Moi, je suis Clark. Et j’espère ne plus jamais te rencontrer.
- Et réciproquement. »
Sur ces froids mots, Clark et Lua se quittèrent, souhaitant ne plus jamais se revoir. C’est ainsi, qu’elle pu reprendre sa conversation avec son informateur, recherchant l’homme qui sent la pluie…
« Vais-je le retrouver un jour ? » soupira-t-elle.
Le destin le lui dira.

_____________________
Histoire de Clark :


« Moi, ton maitre Jing Wuu t’as enseigné la technique du tonnerre foudroyant. Même les ennemis les plus coriaces ne peuvent égaliser ta vélocité et ton allégresse. Plus fort qu’un tigre et plus robuste qu’un taureau. Je n’ai plus rien à t’apprendre… pour le moment. »
Le vieil homme sénile vomissait des paroles plus insensées que les autres avec un accent chinois mafieux. Il brassait l’air continuellement, en effectuant des vas et vient à l’aide de ses bras pour illustrer son discours sous un soleil tapageur.
Le petit garçon l’écoutait attentivement, buvant toutes ses paroles en hochant la tête devant les affirmations non confirmées de son maitre.
Enfin, le monsieur Jing Wuu n’était pas son maitre, loin de là, mais il était comme une figure paternelle pour l’enfant qui n’avait en réalité pas de parents. Il avait été abandonné dès sa naissance au pas d’une église qui se trouvait à côté d’un hôpital psychiatrique. Les personnes qui se trouvaient dans ce centre venaient régulièrement le voir lorsqu’il fut un bambin pour lui raconter toutes sortes d’histoires abracadabrantes ou leurs mésaventures personnelles pour se libérer d’un fardeau peu commun. Le jeune les écoutait depuis toujours.
Après le long monologue, celui-ci s’arrêta et commença à marmonner des paroles incompréhensibles avant de tourner sur lui-même dans une boucle infinie.
Clark regardait ce spectacle dépaysant, son maitre se comportait parfois bizarrement. Il était souvent confronté à des problèmes qui ne l’appartenaient pas, devait les résoudre sans l’aide de personnes compétentes : les infirmières du dispensaire ne pouvaient pas s’occuper de tous les individus présentes en même temps. Un jour un des patients de l’hôpital, Trotski, fut retrouvé mort sous son lit par asphyxie, fabriquant une cabane en plastique pour se protéger de la fin du monde. Clark n’était pas présent pour le sauver et il trouvait ça dommage d’avoir perdu un compagnon de jeu, il était rigolo le Trotski à raconter des histoires fictives comme la première et deuxième guerre mondiale ainsi que celle du Vietnam et du Kipour. A partir de ce jour, il se promit de sauver le plus de personnes possibles.
Cette fois, il devait assister le vieil homme à sortir de sa transe maladive. L’enfant cria le nom de plusieurs techniques de foudre différentes dans les oreilles du maitre pour le réveiller mais en vain. Après plusieurs essais infructueux, Clark lui balança une bassine d’eau. Réponse immédiate de l’homme qui commençait à gueuler des injures avant de tomber par terre sans se relever.
« Mais que fais-tu mon apprenti ? Que t’ai-je appris pendant ces longues années d’entrainement ? L’élève doit le respect à son maitre ! » Dit-il à toute vitesse en tremblotant de peur à cause du liquide lancé par le petit garçon.
« L’eau est dangereuse pour nous utilisateur de la foudre, ne refais plus jamais ça. »
Le garçon aux cheveux indigo hocha la tête et lâcha un petit rire. Il savait qu’il réitèrera le coup un jour ou l’autre, quand maitre Jing Wuu se donnera encore en spectacle. Malheureusement la santé mentale du vieil homme s’amenuisait au fur et à mesure du temps et l’enfant avait conscience du désastre qui pourrait se produire plus tard. D’ailleurs le vieil homme avait oublié son nom depuis son entrée au centre, il s’autoproclamait s’appeler Jing Wuu mais n’avait à l’origine pas de nom.

Plusieurs heures plus tard, l’humidité regagna la vallée, la couvrant de son ordinaire brume et empêchant les rayons de soleils de pénétrer dans le territoire de Kumo. Dans ces conditions, les patients de l’hôpital étaient obligés de retourner dans le centre.
« Ton cours aujourd’hui est terminé jeune padawan, n’oublies jamais ce que je t’ai appris aujourd’hui. Ton arme de prédiction est Baggou ton zanpakuto ! »
Après ces dernières paroles, maitre Jing Wuu salua son élève avant de repartir en direction de son habitat.
C’était une journée banale pour l’enfant qui avait pris l’habitude d’écouter les déviants de la société.

Il regagna son foyer familial, un petit appartement une pièce accordé par l’état pour les gosses sans parents. Il n’y avait que le strict nécessaire pour la survie, il ne restait ici que pour manger et dormir.
Clark s’ennuyait toujours dans son logis. L’odeur de la poussière et du renfermé était omniprésente et la lumière du jour n’arrivait pas à atteindre le carrelage à cause de la saleté qui y avait élu domicile. Après plusieurs minutes de latence, il commença à s’entrainer au balais, le premier objet contendant qui lui venu dans la main.

Les années passèrent, et Clark maintenant âgé de 25 ans, écoutait toujours les patients du centre malgré la perte de Jing Wuu, anciennement son mentor. Il avait été tué par les autorités, car ils auraient estimé que le vieil homme se trouvait trop dangereux pour la société actuelle. La folie qui l’avait emparée quelques années auparavant s’était accentuée au point de tuer un civil dans la rue sans explications plausibles. Lorsque le vieil homme reprit connaissance, le pauvre n’avait pas compris ce qu’il se passait et regardait bêtement ses mains tâchées de sang avant d’être emmené par la police. Clark était intervenu juste après la mort violente de la victime, le crane était enfoncé dans le sol et une flaque de sang s’étendait autour du corps. Ce sang dégoutait l’enfant et celui-ci ne put s’empêcher de crier, le rouge était une couleur dégueulasse qu’il ne pouvait plus supporter, c’était une couleur qui lui enlevait un être cher. Son cœur s’était serré quand son maitre alors inconscient de son acte était emmené quelque part d’autre. Il savait qu’à partir de ce jour il ne reverra pas son fou préféré, l’âgé Jing Wuu.


C’est après cet incident qu’il se trouva un boulot dans l’hôpital en tant que médecin. Ses débuts n’étaient pas difficiles, comme à son habitude il aidait les patients en les écoutants et en leurs donnant de brèves réponses pour qu’ils aillent mieux. Mais les jours passèrent de plus en plus lentement, le temps semblait se suspendre et l’ennui le prenait.
Les personnes du centre n’étaient plus aussi amusantes qu’avant, il n’arrivait plus à rire. Les murs ternes et sales de l’asile le rendaient malade et le fait de rester dans une pièce épurée sans aucun artifice en compagnie d’un patient aliéné l’entrainait de plus en plus dans les abymes de la folie.
Il décida alors un jour de quitter cette vie et de s’en créer une nouvelle, laissant toutes ses affaires personnelles derrière lui.
Habillé seulement de son habituel costard noir, le médecin vadrouillait dans les rues désertées du quartier des fous. Il regardait les maisons et immeubles moroses aux alentours lui rappelant fortement le centre. Il se dépêcha de quitter cette partie de la ville pour une autre plus heureuse.

Quelques jours plus tard, après s’être accoutumé au choc culturel entre son quartier fade et le quartier populaire, Clark se tenait maintenant devant une grande bâtisse située à la limite de son village. C’était la barrière qui démarquait la frontière, celle qu’il n’avait jamais traversé auparavant. Il s’était enfermé dans un univers peu orthodoxe et le fait de se retrouver dans un terrain dont il n’avait pas connaissance l’effrayait. Mais malgré ces pensées agitées, il se décida de franchir le pas, la découverte de l’inconnu bien qu’inquiétant intéressait de près le scientifique qui ne connaissait qu’en théorie les cultures des autres pays. Assurément il traversa la limite, abandonnant derrière lui son passé.

Traverser le pays dans les moindres recoins était bien plus excitant qu’écouter les palabres de déviants, il avait pris l’habitude de les entendre et plus rien ne l’étonnait. Rencontrer de multiples personnages complexes et d’un caractère différent lui en apprenait plus sur la psychologie de l’être humain. Il était bien plus intéressant en réalité de sauver une princesse d’un dictateur fou que de le lire dans un livre. Ou bien d’autres choses…
Et en plus il avait adopté un joli ver vert en chemin qu’il avait nommé « poil soyeux ».
C’était la belle vie. Mais il se rappela malheureusement la dure loi du marché. Il n’était parti qu’avec une petite bourse d’argent et présentement il en manquait cruellement étant donné qu’il ne travaillait plus depuis des mois. Il s’était acheté avec ses dernières pièces des vêtements de rechange qu’il lavait régulièrement pour préserver son costard luxueux. Malgré tout il arrivait à se faire payer des nuits par des étrangers dans des auberges grâce à son sens de la communication. Les personnes prenaient plaisir à l’écouter dire des sottises tout comme débattre sur un sujet qui leur tenait à cœur.
Il avait rencontré un jour dans une de ces tavernes un inconnu qui schelinguait la pluie, qui pour dire lui ressemblait un petit peu. Il s’était donc décidé de l’accoster pour mieux le connaitre et cela semblait bien fonctionner.
Il avait passé une nuit entière dans sa chambre à raconter des récits. Les seules réponses qu’il saisissait s’avéraient juste être des affirmations d’onomatopée à certains de ses propos ou des rires étouffés mais cela ne gênait en aucun cas Clark.
Le lendemain matin l’inconnu avait disparu laissant derrière lui une boucle d’oreille bleue.

Clark se dirigeait maintenant vers le pays du feu en espérant trouver ce qu’il cherchait : un amusement, la rencontre avec l’inconnu lui avait donné envie de voyager un peu plus. Ce n’était pas que le pays de la foudre n’avait rien, c’était juste qu’il s’était lassé de voyager dans un milieu qu’il connaissait déjà et plus rien à ses yeux ne l’attirait (mis à part le Raikage qu’il trouvait sexy).

Lors de son périple palpitant dans les plaines désertes des environs de Konoha, sous un soleil torride et suffocant, il fit une halte pour se reposer. Cela faisait plusieurs heures qu’il marchait sans s’arrêter et il devait absolument se désaltérer avant de tomber dans le coma. Par chance il put y trouver un lac aux alentours et il en profita pour se laver. Mais il y avait quelque chose qui clochait, une sale impression de danger. Rapidement il rangea ses affaires avant de repartir.
Ce sentiment ne le quitta pas de toute la journée, il ressentait toujours la même chose, un danger omnipotent qui risquait de surgir à tout instant. Après réflexion, une lame de kunai se planta directement sur l’arbre le plus proche de l’homme aux cheveux indigo. Il retraçait le chemin du projectile avant de poster ses yeux contre un inconnu habillé d’un yukata rouge, une couleur qu’il savait haïr. Il n’était pas présent quelques instants plus tôt et cela l’inquiétait fortement.

« Que me souhaitez-vous ? » Demanda Clark incrédule, à vrai dire sa question n’était pas très adroite. Il savait déjà d’où provenait l’inconnu et ce qu’il comptait faire dès qu’il avait posé un regard sur lui. Celui-ci portait un bandeau provenant du village d’Amegakure, un endroit où l’on formait des assassins aguerris. Cette personne était sans aucun doute présente pour l’annihiler d’où l’aura de danger qui planait plus tôt dans la journée.
L’homme habillé de rouge lâcha un petit ricanement avant de répondre à la question posée d’une voix mielleuse et suave, transpirant cruauté et mensonge :
« Vous le saviez. » Une phrase concise qui ne laissait plus place au doute. L’homme fonça sur lui, un poignard dans la main et l’attaqua.
La lame vibra dans les airs et érafla l’homme aux yeux bleus, avant de se planter dans un morceau de bois. Après ce coup raté l’inconnu sauta en arrière et sorti de sa sacoche des kunais qu’il balança en direction de son ennemi. Clark évita les kunais et opta une position de défense. Il n’était pas spécialisé aux attaques à distance et utiliser le raiton n’était pas une bonne idée à cause de son entrainement limité, il n’était pas capable de traiter des techniques rapidement.
Le combat s’éternisait, les atteintes de l’homme masqué semblaient être de plus en plus violentes, Clark déjouait tant bien que mal mais la fatigue le gagnait. Ses mouvements devenaient plus lents, plus pâteux tandis que assaillant depuis le début n’avait pas changé de rythme.
Il se décida alors de passer à l’action et d’attaquer à son tour. Il donna un violent coup de poing dans le plexus solaire de son ravisseur, qui, en avait le souffle coupé et en profita pour le frapper avec son arme. Mais l’homme reprit rapidement son souffle et para. Il sauta ensuite en arrière avant de disparaitre dans les fourrées avec un rire cynique.
« Aujourd’hui n’est pas le jour de ta mort mais viendra le jour où tu disparaitras de ce monde, ninja qui sent la pluie. » Furent ses dernières paroles.
Suintant et reprenant sa respiration, Clark se demandait ce qui se passait réellement. Ses pensées se bousculèrent dans la tête et formèrent une mini tempête orageuse. Il n’arrivait pas à réfléchir correctement et donc élucider le mystère de cet inconnu, de cet humain ressemblant à un animal en manque. Que voulait-il de lui et pourquoi l’avait-il attaqué ? Il se rappela alors de sa rencontre avec un ninja qui puait la pluie. Il y avait sans doute un lien avec lui qu’il n’arrivait pas à attacher. La peur prit part de son être et son côté paranoïaque prit le dessus. Il regardait dans tous les recoins, cherchant un ennemi invisible. A chaque bruissement d’herbe il se retournait en tendant son bâton. Et cela pendant des heures.

Après ce malencontreux accident, des jours plus tard, une pluie diluvienne s’abattait dans le continent saccageant tout sur son passage. La terre devint boue et transformait le paysage en un marais putride. Avancer dans un sol aussi instable était dangereux et Clark se devait trouver un abri rapidement. Il marchait lentement, emmitouflé d’une cape déchirée et salie par le long voyage qu’il entreprenait. Il aurait dû prendre quelques affaires avant de partir impunément de son domicile mais il était trop tard de regretter. Il ne s’était pas lavé depuis longtemps et ses vêtements de rechanges ne ressemblaient plus qu’à un amas de loques.

Les heures devenaient de plus en plus longues et Clark abandonna lentement tout espoir de logis mais à sa grande surprise il vit au loin une faible source de lumière. Il chemina vers cette lueur et se retrouva devant une taverne délabrée mais bien vivante. Sans une once d’hésitation il y entra.
L’endroit était bondé de monde, l’atmosphère y était oppressante et y trouver une place dans cet endroit semblait être une dure tâche. Une des serveuses du bâtiment vint le voir et lui présenta ses plus plates excuses.
« Je suis désolé monsieur, aujourd’hui il y a beaucoup de monde.
-Ce n’est pas grave, dit-il d’une voix rauque, y a-t-il un endroit où je puisse me changer ?
-Bien sûr, veuillez me suivre. »
La jeune femme l’emmena dans une petite salle de rangement où il put mettre des vêtements propres. Le seul en bon état semblait être son vieux costard qu’il se décida de porter. Après s’être changé, il sortit et chercha une place dans cette horde de personnes qui se trouvaient ici sans doute à cause de la pluie.
Auprès du barman il se trouvait une place suffisante, il se faufila dans la foule et s’assit. A côté de lui se trouvait une femme aux longs cheveux violets, portant des lunettes et peu agréable à contempler. Dans ses critères de canon, elle se trouvait en bas de l’échelle. Un frisson de dégout s’empara de son être, le rouge, ou tout ce qu’il y avait en dérivé, il n’aimait pas.
« Excusez-moi. Pouvez-vous vous assoir autre part ? Ma conversation avec le barman est intime et importante, et je ne souhaite pas qu’elle soit entendue, ou tout synonymes à ce mot » Dit-elle avec d’un ton monocorde qui avait tendance à l’irriter.
« Non, je refuse. Dans les règles de cette société, il semble tout naturel que certains mots essentiel manquent dans votre phrase. « S’il vous plaît ». N’est-ce pas ? » Répondit-il avec arrogance, sans un regard. Il ne pouvait pas s’en empêcher de lui répondre comme si c’était une chienne, cette femme l’énervait.
« La moindre des choses est de regarder la personne avec qui on parle, n’est-ce pas, monsieur politesse. Vous devriez bien connaître ceci. »
Cette phrase le tua littéralement, il posa ses yeux sur la jeune femme avant de prendre dans ses mains le premier objet qui lui venait, quant à elle avait pris un couteau qui pointait sa gorge. Après quelques secondes de haine, le barman apeuré les stoppa et les incita de quitter la taverne.
« Oh là, ça suffit vous deux. Si vous désirez vous battre, faîtes ça dehors. Il y a déjà assez de monde comme ça, alors si un conflit éclate, je préfèrerais que cela se passe ailleurs. »
Les deux personnes se tournèrent vers l’orateur et rengainèrent leurs armes. Clark regardait à présent la jeune fille dans les yeux.
« … Comment t’appelles-tu, petite ?
Pourquoi te le dirais-je ? Répondit-elle incrédule.
- Pour que je ne te croise jamais plus.
- Lua. Rétorqua-t-elle d’un ton monocorde.
- Très bien. Je prends note. Moi, je suis Clark. Et j’espère ne plus jamais te rencontrer.
- Et réciproquement. »
Sur ces froids mots, Clark et Lua se quittèrent, souhaitant ne plus jamais se revoir. Il put enfin vaquer à ses occupations et quitter ce bar priant de ne plus jamais revoir cette fille arrogante qui lui faisait que trop rappeler l’assassin qui le poursuivait, l’animal.



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Lua, Huke style.Sistershttp://www.youtube.com/watch?v=5A0PUtY9VKYhttp://www.youtube.com/watch?v=5A0PUtY9VKYAC-ASK Hanged-Up


Z2vy J4ai juste pu lire l'histoire de Lu pour le moment et... sniff quoi!
Après elle a pas vraiment à être énervée, il lui a laissé une lettre, c'est mieux que rien, il aurait pu partir sans rien dire xD
J'aime l'histoire et la Lua jeune aussi :3 (M'enfin là elle est pas vieille non plus mais je me comprend :P)
Je lirais Clark un de ses quatre xD
Z2vy - Bon Genin - Profil - 21/02/2012 à 02:08 Online
~~ Hope // AC-ASK // The Misleading Blade // I want to be someone else ~~

~Rin~ Comment on peut écrire un commentaire aussi long ? C'est dingue ! O.O Très beau dessin dit en passant x) La colo est super ! Bonne continuation miss Lua !^^
~Rin~ - Genin - Profil - 06/10/2011 à 17:37 Online

Michikoreto « Ton cours aujourd’hui est terminé jeune padawan, n’oublies jamais ce que je t’ai appris aujourd’hui. Ton arme de prédiction est Baggou ton zanpakuto ! »
Cette phrase m'a fait rire pendant un moment! X'D

Le dessin est stylé! :3 Lua avec son ancien style est so pretty! Enfin la Lua du premier plan est trop jolie aussi! :'3

Les histoires sont intéressantes. Le passé de Lua à l'air bien travaillé! Sa fait un moment que vous bosser sur l'histoire de vos perso? A coté nos présentation de personnage et de leur entrée dans l'AC-ASK c'est de la nioniotte! x') C'est intéressant de voir le passé des perso ~ Ca les rends plus attachant ! x3 il me tarde de connaitre la suite oh oh oh ~

nathéo > Bha moi j'ai vu d'autre fautes! /o/ fautes de formulation en général *en mode chieuse*

Arilya > Tout le monde sait qu'Arilya c'est une bourine enfait ~
Michikoreto - Bon Genin - Profil - 05/10/2011 à 15:04 Online
Sous le même ciel, à des endroits différents ♪

Arilya Je regarde le dessin ... Waouh ... elle est jolie Lua *-* .... Oh et et la fille de derrière aussi ... Qui c'est Oo ? .... Bon je lis l'histoire je le saurais peut être dedans .... Apres 10 minute , je retourne voir le dessin .... LOADING .... LOADING .... LOADING .... AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH MAIS C'EST LUA ?????????????????????????????? Mdr

Breffons !! Le dessin est magnifique *-* Les cheveux de Lua avec les reflets rose ça rend vachement bien !!!! Un petit truc me chiffonouille dans le dessin de Clark au premier plan ... Je sais pas pourquoi :S !!!

Mais j'adore quand même le dessin *-* !!

Ensuite pour l'histoire (J'ai lu que celle de Lua pas le temps de lire celle de Clark disolééé T_T Pardonnneuh moi xD )

Donc Lua rahh T_T !!! *Calin d'Arilya* ! Elle est trop mimi cette histoire !!! Avec ce maître mystérieux et attachant a la fois *-*
J'aime beaucoup ! J'ai espéré jusqu'a la derniere seconde que le mec dans le bar soi son Maitre mais ... C'était Clark ... Dégouté ... xDD
Je m'attendais a une présentation de comment l'AC-ASK a été monté , mais nan , TANT MIEUX *-* !!!

Enfin bref , Bravo les chefs *-* !!!


nathéo > Ah ... Arilya va-t'elle être connu comme étant une bête sanguinaire , Une grosse brute adorant assommer les gens avec ses masses ... ... .... TROP COOL *-*
Arilya - Excellent Genin - Profil - 05/10/2011 à 13:17 Online

nathéo Rhaaaaaaaaaaaaaa mon premier commentaire auquel j'ai pris un temps fou à écrire a été perdu pour cause de "reconnexion vous êtes passé au niveau 185"
J'ai la méga rage…
M'enfin je vais devoir recommencer -_-"

"Ah oui, pour te répondre nathéo, Clark maîtrise tous objets contondants mais il se promène la plupart du temps avec un bâton. Voilà."
o/ Mais du coup le style de combat fait légérement brutal (enfin quand même moins qu'Arilya)

"La kunoichi demandait à son entourage, si ils avaient vu un ninja sentant la pluie, mais avec aussi peu d’informations, peu de chances qu’ils l’aident dans son périple."
Ça me rappelle étrangement Samuraï Champloo et le samurai qui sentait le tournesol…

"pour ramassant la saleté omniprésente du sol."
Et une faute repérée (la seule que j'ai trouvé dans le texte o_O)

"- Non, je refuse. Dans les règles de cette société, il semble tout naturel que certains mots essentiel manquent dans votre phrase. « S’il vous plaît ». N’est-ce pas ? »"
La classe *__*

"Lua resta coi devant une réponse aussi concise et surtout, de refus. Alors que l’homme ne lui avait pas encore adressé un seul regard, elle, le fixait d’un œil mauvais."
Même l'attitude est classe <3

"« La moindre des choses est de regarder la personne avec qui on parle, n’est ce pas, monsieur politesse. Vous devriez bien connaître ceci. »"
Ça par contre ça l'est moins… u_u

"Un jour un des patients de l’hôpital, Trotski,"
MDR

« Ton cours aujourd’hui est terminé jeune padawan, n’oublies jamais ce que je t’ai appris aujourd’hui. Ton arme de prédiction est Baggou ton zanpakuto ! »
Heu c'est l'univers de Naruto ça ? XD

"le rouge était une couleur dégueulasse qu’il ne pouvait plus supporter"
è_é

Et en plus il avait adopté un joli ver vert en chemin qu’il avait nommé « poil soyeux ».
X') On sait où il est maintenant /o/

"A côté de lui se trouvait une femme aux longs cheveux violets, portant des lunettes et peu agréable à contempler. Dans ses critères de canon, elle se trouvait en bas de l’échelle. "
Dis Naughty Boy, C'est vraiment comme ça que tu vois Lua ? XD

"Un frisson de dégout s’empara de son être, le rouge, ou tout ce qu’il y avait en dérivé, il n’aimait pas."
è_é è_é è_é è_é

Sinon en ce qui concerne le dessin le Clard d'à droite a l'air de danser du disco (with the english accent :P) Je pense que pour le moment c'est tout ce que je vais poster…
nathéo - Genin - Profil - 05/10/2011 à 05:37 Online
"Le jus de la vigne clarifie l'esprit et l'entendement."

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